Comment vérifier l'originalité d'un texte généré par ChatGPT

L'autre jour, un ami professeur recevait un devoir d'étudiant tellement bien écrit qu'il en a eu des doutes. Trop parfait pour être honnête dit-il. C'est là qu'il s'est posé la question que beaucoup se posent aujourd'hui : Comment savoir si un texte a été pondu par ChatGPT ? 

Aujourd'hui l'IA s'invite partout, distinguer l'humain de la machine devient un vrai casse-tête. Alors, on va voir ensemble comment débusquer ces textes artificiels... et croyez-moi, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois avant de trouver des méthodes qui marchent vraiment !

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La vérité sur les textes générés par IA (et pourquoi ça nous concerne)

Soyons honnêtes une seconde, l'IA est devenue le couteau suisse de l'écriture. Mais utiliser ChatGPT sans vérifications, c'est comme faire un copier-coller de Wikipédia en espérant que personne ne s'en aperçoive...

Ces petits détails qui peuvent coûter cher

Je me souviens d'un client qui avait utilisé ChatGPT pour rédiger l'intégralité de son site web. Google l'a tellement pénalisé qu'il a disparu des recherches pendant des mois ! Voici pourquoi on devrait tous s'inquiéter :

• Le plagiat qui ne dit pas son nom : ChatGPT recycle parfois des bouts de textes existants
• Cette impression de déjà-vu : Ces formulations un peu trop lisses qu'on retrouve partout
• L'absence de cette petite étincelle : Vous savez, ce truc qui fait qu'on reconnaît l'auteur entre mille
• Les ennuis juridiques : Parce que non, "c'est l'IA qui l'a fait" n'est pas une excuse valable

Un prof d'université m'a confié récemment : "Je repère un texte ChatGPT en moins de 30 secondes maintenant. C'est comme reconnaître un faux sourire sur une photo."

Lire aussi 👉 Guide ultime pour maîtriser ChatGPT : De débutant à Pro en 4 étapes essentielles

Ton arsenal anti-IA : les outils qui font parler les textes

Pas besoin d'être Sherlock Holmes pour démasquer l'IA. Enfin si, un peu quand même.

Ces détecteurs qui changent la donne

GPTZero :  Pionnier imparfait mais utile

GPTZero, c'est comme ce vieux détecteur de métaux à la plage, pas toujours précis mais suffisant pour trouver les grosses pièces :

• Il analyse la "perplexité" (l'imprévisibilité du contenu)
• Il évalue la "burstiness" (ces variations de style typiquement humaines)

J'ai testé GPTZero sur un de mes propres articles, et il m'a classé comme "probablement IA" sur deux paragraphes... Vexant, mais révélateur : même les meilleurs outils se trompent.

Copyleaks et Originality.ai : pour les pros

Ces plateformes sont comme ces scanners corporels à l'aéroport, plus chers mais bien plus fiables :

• Détection multicouche (ils ne se contentent pas d'une seule analyse)
• Base de données constamment mise à jour
• Analyse contextuelle approfondie

Ces astuces gratuites qui marchent étonnamment bien

La méthode "œil de lynx"

Sans mentir, j'ai passé des heures à comparer des textes humains et IA, et ces indices reviennent souvent :

• Des phrases qui commencent toujours différemment mais suivent un schéma invisible
• Ce vocabulaire un peu trop riche (qui utilise vraiment "nonobstant" en 2025 ?)
• Cette étrange absence d'erreurs (un texte humain a toujours quelques imperfections)
• Ces transitions trop fluides (la pensée humaine fait des sauts, pas des ponts parfaits)

La technique Google-moi-si-tu-peux

Simple mais efficace : prenez un bout de texte suspect (6-10 mots), mettez-le entre guillemets et lancez une recherche. Si vous trouvez des correspondances exactes ou très proches, méfiance...

La semaine dernière, j'ai appliqué cette méthode sur un "article invité" qu'on m'avait proposé pour mon blog. J'ai trouvé des fragments identiques sur trois sites différents. Article refusé !

Ces signes qui ne trompent pas (ou presque)

Le syndrome du "trop parfait pour être vrai"

Un texte ChatGPT, c'est ces personnes qui ne disent jamais de gros mots et sourient tout le temps ... ça cache quelque chose :

• Longueur des phrases : Trop équilibrée, comme si l'auteur comptait les mots
• Fluidité suspecte : Pas de ruptures de ton, de digressions naturelles
• Équilibre argumentatif : Cette manie de toujours présenter le pour ET le contre

J'ai relu un article que j'avais écrit après une nuit blanche, plein de phrases bancales, quelques répétitions, une structure un peu brouillonne... mais s'était beaucoup plus humain !

L'absence de vécu qui saute aux yeux

ChatGPT n'a jamais mangé une pizza brûlante qui colle au palais, n'a jamais ressenti l'angoisse d'un appel manqué à 3h du matin, n'a jamais eu ce fou rire incontrôlable en pleine réunion sérieuse.

Ces petites imperfections de la vie, ces références culturelles ultra-spécifiques, ces émotions complexes... l'IA les simule mais ne les a jamais vécues.

Lire cet article 👉 Avantages et dangers de l'Intelligence Artificielle Générale (IAG) : Tout ce qu'il faut savoir

Comment humaniser un texte généré par IA (oui, on le fait tous parfois)

Soyons réalistes, on utilise tous l'IA pour gagner du temps. La honte n'est pas dans l'utilisation mais dans le manque de finition !

Injection d'humanité : mode d'emploi

Comme quand on personnalise un appartement témoin :

• Racontez cette anecdote embarrassante qui vous est arrivée (ChatGPT n'en a pas !)
• Osez ces expressions régionales ou familières que vous utilisez ("ça me gave", "balèze", "chelou")
• Cassez la structure parfois (une phrase courte. Puis une longue, avec des parenthèses (même mal placées) et pourquoi pas quelques points de suspension...)
• Prenez position sans neutralité excessive

Chamboulons tout ça !

Ne vous contentez pas de changer deux adjectifs :

• Commencez par la conclusion puis revenez en arrière
• Insérez un exemple personnel qui semble hors sujet mais qui finit par faire sens
• Supprimez impitoyablement ces formules toutes faites ("il est important de noter que", "en conclusion")
• Ajoutez ces petites marques d'oralité : "franchement", "entre nous", "vous me suivez ?"

L'éthique dans tout ça ? (parce qu'on n'est pas des sauvages)

Dans ce monde hybride où humains et machines collaborent, soyons honnêtes sans être naïfs.

Transparence : jusqu'où aller ?

J'ai longtemps hésité sur cette question... Faut-il dire qu'on a utilisé l'IA ? Ma réponse a évolué avec le temps :

• Pour un contenu professionnel : mentionnez l'assistance IA si elle est substantielle
• Pour un travail créatif : précisez votre processus de création
• Pour un blog personnel : faites comme vous sentez, mais ne prétendez pas avoir écrit ce que vous n'avez pas écrit

J'ai vu un blogueur perdre toute crédibilité après qu'un lecteur a prouvé que ses "expériences personnelles" étaient générées par ChatGPT. La confiance, ça ne s'achète pas.

Pour finir (parce que cet article devient long)

Les détecteurs d'IA vont continuer à s'améliorer, mais l'IA elle-même deviendra plus difficile à repérer. C'est un peu le chat et la souris. Au final, ce qui fera toujours la différence, c'est cette touche d'imperfection parfaite que seul un humain peut apporter.

Un texte parfait est suspect. Un texte imparfait mais sincère est irrésistible.

D'ailleurs, j'ai utilisé ChatGPT pour la structure initiale de cet article (oui, j'avoue !), mais j'y ai injecté tellement de ma personnalité que le résultat final est aussi authentique qu'un plat cuisiné à partir d'une recette trouvée en ligne. L'ingrédient secret, c'est toujours le cuisinier

A lire aussi : FAQ Premium ChatGPT : 9 questions expertises pour transformer votre utilisation de l'IA

Et vous, avez-vous déjà été piégé par un texte IA ? Ou au contraire, avez-vous réussi à tromper les détecteurs ? Racontez-moi vos expériences en commentaire, je suis curieux !

P.S. : Si vous avez lu jusqu'ici, vous méritez une médaille de persévérance. Ou au moins un café. 

Questions fréquentes

Q : Est-ce légal d'utiliser du contenu généré par ChatGPT ?

R : Oui, c'est légal, mais avec des nuances. Le contenu généré vous appartient selon les conditions d'utilisation d'OpenAI, mais vous devez vérifier qu'il ne contient pas de plagiat involontaire. Dans certains contextes (académique, professionnel), l'utilisation non divulguée d'IA peut être considérée comme trompeuse.

Q : Les détecteurs d'IA sont-ils fiables à 100% ?

R : Non, aucun détecteur n'est infaillible. Les meilleurs offrent une précision d'environ 80-90%. Les faux positifs (textes humains identifiés comme IA) et faux négatifs (textes IA non détectés) restent fréquents, surtout avec des textes fortement édités.

Q : Comment les enseignants détectent-ils les devoirs générés par IA ?

R : Ils utilisent une combinaison d'outils automatisés et de vigilance humaine. Les changements soudains de style d'écriture d'un étudiant, l'utilisation de vocabulaire inhabituel pour le niveau de l'étudiant, et les réponses trop génériques sont des signaux d'alerte.

Q : Une IA peut-elle détecter une autre IA ?

R : Oui, c'est même l'approche la plus efficace actuellement. Les modèles comme GPTZero ou Originality.ai sont entraînés spécifiquement pour reconnaître les patterns statistiques des textes générés par d'autres IA.

Q : Comment rendre indétectable un texte généré par ChatGPT ?

R : C'est un jeu du chat et de la souris, mais les techniques les plus efficaces incluent :

• Réécrire complètement certains passages avec votre style personnel
• Ajouter des expériences personnelles impossibles à inventer pour l'IA
• Introduire délibérément quelques imperfections stylistiques
• Modifier la structure et l'organisation des arguments

Q : Le contenu généré par ChatGPT est-il considéré comme du plagiat ?

R : Techniquement non, mais cela dépend du contexte. Dans le milieu académique, présenter un texte généré par IA comme son propre travail est généralement considéré comme de la tricherie. Dans le milieu professionnel, c'est une zone grise qui dépend des politiques de l'entreprise.

Q : Google pénalise-t-il le contenu généré par IA ?

R : Google affirme ne pas pénaliser automatiquement le contenu IA, mais plutôt le contenu de faible qualité. Un texte généré par IA mais soigneusement édité, enrichi et personnalisé peut très bien se positionner. C'est la qualité et la valeur pour l'utilisateur qui comptent.